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mercredi 8 juin 2011

Contexte de tensions maritimes (suite)

Le porte-avions américain «USS Carl Vinson» est ancré à Hong-Kong, le 22 mai 2011. Une présence avec laquelle Pékin ne peut, pour le moment, rivaliser.
Le porte-avions américain «USS Carl Vinson» est ancré à Hong-Kong, le 22 mai 2011. Une présence avec laquelle Pékin ne peut, pour le moment, rivaliser.
AFP / Ed Jones
Par RFI
La Chine annonce que son premier porte-avions est en voie de construction et qu'il sera bientôt opérationnel. Cette annonce survient dans un contexte de tensions maritimes régionales exacerbées par de nombreux incidents avec ses voisins autour des îlots dont Pékin revendique la souveraineté sur les eaux territoriales (supposées riches en matières premières). Avec ce premier porte-avions, la Chine veut également compléter son arsenal pour accéder au statut de superpuissance militaire face à la flotte américaine qui croise dans la région.
Le secret le moins bien gardé de l'histoire militaire chinoise vient finalement d'être révélé. Les 60 000 tonnes d'acier rachetées par la Chine à l'Ukraine, en 1998, ne seront pas reconfigurées en casino flottant. C'est officiel : le premier porte-avions de la marine chinoise sera théoriquement opérationnel dans les prochains mois, les moteurs ayant été livrés et en voie d'installation.
C'est une source de fierté considérable pour cette puissance essentiellement continentale, mais néanmoins avide de reconnaissance maritime régionale. Car, sur la mer, Pékin entretient des conflits de souveraineté avec tous ses voisins, ou presque, à propos des chapelets de confettis qui émergent au large des nations riveraines, sans parler du face-à-face tendu avec Taiwan ni des Sud-Coréens et des Japonais, frileusement retranchés à l'abri de l'armada américaine. L’humiliation suprême pour Pékin qui est incapable de rivaliser avec Washington sur la question des eaux profondes.
Ce porte-avions, c'est donc tout un symbole, l'aboutissement d'un projet. Un vaisseau-amiral qu'il va falloir à présent doter d'un environnement défensif à la hauteur de son ambition et accompagner d'une stratégie aéronavale à la mesure de cette volonté de puissance maritime ; autant dire qu'il y en a encore pour de longues années d'efforts. Mais pour l’heure, Pékin affirme que personne n'a rien à redouter de cette montée en puissance.

Jean Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS, revient sur le développement de la marine de guerre chinoise
La Chine estime qu'elle doit faire sentir sa présence sur toute une partie du Pacifique et notamment sur les voies maritimes qui viennent du sud...

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