Une fenetre ouverte sur ma vie et la vie au Vietnam.
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samedi 11 juin 2011

proverbes ( thanh ngu,tuc ngu ) vietnamiens

n hésitez pas a m aider pour traduire et me donner d autres proverbes!

ne te mêle pas d'aider l'éléphant à porter ses défenses
être un imbécile pour ses douleurs
ăn cơm nhà vác ngà voi


les mauvaises nouvelles ont des ailes
tiếng lành đồn gần , tiếng lành đồn xa


bên tám lạng, người nửa can
six d'un et une demi-douzaine de l'autre

ác giả, ác báo
semer le vent et récolter la tempête; malédictions se reposent à la maison


anh em khinh trước, làng nước khinh sau
la mésentente dans la famille, mène au désastre national


rượu vào lời ra
quand l'alcool entre, les paroles sortent


giàu con hơn giàu của
les enfants sont de riches hommes pauvres

tête de buffle oeil de cheval
đầu trâu mặt ngựa
       

gueule de chien sabot de cheval   

Mồm chó vó ngựa
ăn có nhai, nói có nghĩ Manger en mâchant , parler en réfléchisant
chissant(Réfléchir à deux fois avant de parler


Quand tu bois de l’eau, pense à sa source "
Uống nước nhớ nguồn.


"En Vietnamien "coucher avant le mariage" se dit joliment
Ăn cơm trước kẻng (= prendre son repas avant le signal

tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler
Uon luoi 7 lan truoc khi noi
L'homme crée la fortune, mais la fortune n'a jamais créé l'homme.
          Con nguòi làm ra của cải nhưng của cải không làm ra con người
A vouloir gagner des éloges, on perd son souffle.

Les frères sont comme les membres d'un même corps
         Anh em như thể tay chân
L'homme est la fleur de la terre.

Le buffle laisse sa peau en mourant, l'homme mort laisse sa réputation.

Pense à celui qui a planté l'arbre dont tu manges les fruits.
          Ăn quả nhớ kẻ trồng cây.
A force de couler, l'eau finit par user la pierre
          Nước chảy đá mòn


A force de sortir la nuit, on finit par rencontrer les fantômes.
          Đi đêm lắm có ngày gặp ma

La critique est facile mais l'art est plus compliqué.

Les buffles qui arrivent en retard boivent de l'eau troublée.
trâu chậm uống nước đục

Cent hommes habiles ne valent pas un homme expérimenté.

Bonne réputation vaut mieux que beaux habits.

Remède amer guérit, parole sincère blesse.
          Thuốc đắng giã tật, sự thật mất lòng

Avant de monter sur le dos du tigre, il faut savoir comment en descendre.

Le riche devient sourd et le puissant devient aveugle.

Le buffle attaché n'aime pas le buffle qui broute.

Ne te mêle pas d'aider l'éléphant à porter ses défenses.
          ăn cơm nhà vác ngà voi
Le coeur d'une femme est aussi fuyant qu'une goutte d'eau sur une feuille de lotus.

Il n'y a pas de situations désespérées; il n'y a que des hommes qui désespèrent des situations.

Pense à celui qui a planté l'arbre dont tu manges le fruit.
Ăn quả nhớ kẻ trồng cây.

Le varan est devant la proue du bateau.
Kỳ đà cản mũi.

Un bambou devenant vieux est difficile de le courber
Tre già làm sao uốn

Si on veut s'enrichir, il faut acheter les buffles femelles,
Si on veut s'endetter, il suffit d'élever les pigeons
Muốn lụn bại thì nuôi bồ câu.

La rivière a des bras, l'homme a des périodes.
Sông có khúc, người có lúc
l’eau qui court, qui efface le sang et les traces du passé
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l agent orange continue d empoisonner



Vietnam,30 ans après la fin de la guerre,
« l'agent Orange » continue d'empoisonner




Née sans bras, cette petite fille n'a pas eu d'autre choix que d'apprendre à écrire avec ses orteils.


Aujourd'hui, à l'approche du trentième anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam, environ 60.000 adultes et plus de 200.000 enfants (1) souffrent toujours de « l'agent Orange » (2). Malformations congénitales, cancers, handicapes physiques et mentaux, sont dans la majorité des cas, la conséquence des plus de 70 millions de litres de défoliants dont le célèbre « agent Orange », déversé au centre et Sud Vietnam de 1961 à 1971 par l'armée américaine. Pays agricole, 20 % du sol vietnamien ont reçu quelque 170 kg de dioxine (3). En plus des combattants de tous bords, la population civile fut durement touchée. À New York, va s'ouvrir le plus grand procès jamais mené aux Etats-Unis contre les responsables du gouvernement et des industries chimiques concernés (4). Les associations de victimes, représentées par des avocats américains, demandent réparations et justice. Les implications et les conséquences sociales, économiques et financières de ce procès sont considérables au regard de la plus grande guerre chimique de l'histoire.

L'Opération « Ranch Hand »


Mme Kan Lay et son fils, Kê Van Bac, devant le panneau dénonçant l'opération Ranch Hand dans la vallée d'A Luoi.


Non loin de la piste Ho chi Minh, Kan Lay, une femme de 55 ans, tiens dans ses bras son fils, Kê Van Bac, un garçon de 14 ans, handicapé physique et mental. Pendant la guerre, Kan Lay vivait dans la région de A Luoi. « J'étais dans la forêt, j'ai vu les avions jeter la poudre sur nous, cela piquait les yeux, brûlait la peau ... » Depuis, son mari et ses trois enfants sont décédés de cancers. Pour les besoins de la photo, ils posent devant le panneau dénonçant l'opération "Ranch hand" (ouvrier agricole) installé sur l'ancien aéroport militaire A Sho, dans la vallée de A Luoi. En effet, c'est en janvier 1962, approuvée par J.F. Kennedy, que l'armée américaine met en place l'opération « Ranch hand ». Des avions à hélices Fairchild C.123 ainsi que des hélicoptères effectuent les missions d'épandages de défoliant sur les montagnes du centre et Sud Vietnam. Une véritable guerre chimique dont les buts sont de détruire toute végétation gênant les bombardements de l'aviation américaine, en particulier sur la piste logistique Hô Chi Minh qui longe la frontière Est du Laos, détruire les récoltes et la végétation pour affamer les Viêtcongs et la population des zones sous leur contrôle. Enfin, la destruction de la forêt permet une meilleure observation et protége les abords des installations militaires des embuscades. Les conséquences à ce jour sont une catastrophe écologique dont les effets rémanents et à long terme de la dioxine touchent environ 60 000 adultes et plus de 200 000 enfants (1), sans parler de la destruction de plus de 2 millions d'hectares de forêt, provoquant l'extinction de la faune et de la flore, la désertification et l'érosion des sols (5).

Contrairement aux applications civiles, « l'agent Orange » est en grande majorité, épandu non dilué. La pulvérisation est de 28 litres par hectare contenant approximativement 5,5 kg de 2,4 D et 6,25 kg de 2,4,5-T. Des milliers de soldats américains, mais aussi alliés, sont contaminés par ces produits. Alors que le Département de la Défense (DOD) américain ne considère pas l'herbicide « agent Orange » comme toxique pour l'être humain, des experts de l'Institut national de la Santé des Etats-Unis révèlent, en 1969, des malformations congénitales chez les animaux de laboratoire. L'opération « Ranch Hand » est seulement arrêtée en 1971... Vingt années durant, pour ne pas avoir à dédommager les anciens combattants malades et-ou parents d'enfants handicapés, certains hauts responsables américains ont occulté, falsifié des rapports scientifiques alarmants concernant la toxicité à long terme des dioxines (6).

Un véritable « Tchernobyl chimique »
À ce jour, les abords de l'ancien aéroport de A Sho sont toujours pollués par la dioxine. Entre 1994 et 2000, les recherches effectuées par le comité 10/80 et l'organisme Canadien "Hatfield Consultants" montrent que cet aéroport est profondément contaminé. Véritable "Tchernobyl chimique", le gouvernement a récemment obligé les habitants à quitter la zone. Élevage et culture sont interdits ; dans la région, les malformations génétiques se comptent par centaines. À la souffrance physique de Kê Van Bac, s'ajoute la charge des soins de l'enfant et le sentiment de culpabilité et d'infériorité pour sa mère.


Dans de nombreuses régions où l'armée américaine a déversé des herbicides en quantité, la dioxine reste persistante dans l'environnement et peut frapper les habitants qui vivent dans ces régions.

Hô Van Moi, ancien combattant Vietcong et blessé à la jambe à la suite d'un éclat d'obus, aujourd'hui médecin et directeur de l'hôpital de A Luoi, me raconte d'une façon calme, et sans ressentiment, ses années de guerre alors qu'il était soldat Vietcong. « Avant il y avait la forêt, et puis lorsqu'ils ont déversé les produits, tout est devenu mort ; les arbres, les animaux, et les personnes... À cause de la faim, les gens étaient si faibles qu'ils ne pouvaient pas enterrer les morts... Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous avons souffert... Les produits ont été déversés sur les villages, puis sur les collines sous forme de liquide ou bien aussi de poudre... Si la population respirait ces produits, c'était la mort... C'est de la barbarie d'avoir utilisé ces produits chimiques, il faut dire la vérité... » A Luoi compte à ce jour plus de 2000 handicapés dans la région... Plus au Nord, dans la région du Quang Tri, Trân Van Tram, 55 ans, et sa femme Trân Thi Dân, 54 ans, peu après la guerre, partent à la recherche de métaux pour les revendre. Sans le savoir, ils vont travailler dans une zone touchée par les défoliants. Sur sept enfants, quatre, nés après la guerre, sont handicapés physiques et mentaux. Les drames familiaux sont nombreux, comme pour Nguyên Duc Thang, 9 ans, abandonné par ses parents, mais protégé par sa grand mère.

« Eux, ils savent... »


Des foetus malformés, conservés dans des bocaux en verre, remplissent des étagères entières à l'Hôpital Tu Du, Hô Chi Minh-Ville.
Le taux de dioxine chez les Vietnamiens du Sud est 900 fois plus élevé que celui des Vietnamiens du Nord (7).

À l'hôpital d'obstétrique et de gynécologie Tu Du, Hô Chi Minh-Ville, sont gardés dans des bocaux de verre des douzaines de f½tus victimes de malformations congénitales dont beaucoup furent causés par « l'agent orange ».
Mme Nguyen Thi Ngoc Phuong, Directrice et Professeur de médecine : « Eux, ils savent... Avec leurs c½urs, avec leurs âmes, ils doivent reconnaître leurs erreurs devant l'opinion internationale et devant le peuple américain... Ils doivent prendre leurs responsabilités pour aider non seulement les Vietnamiens, mais aussi les autres pays impliqués dans le conflit » (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Philippines...). À Hô Chi Minh-Ville, le pourcentage des malformations congénitales est supérieur à la moyenne nationale. Les deux tiers des enfants handicapés dont je m'occupe viennent des régions touchées par « l'agent orange ». C'est le cas de Nguyên Duc, 23 ans, né avec deux têtes. Opéré avec succès, Nguyên Duc travaille aujourd'hui à des tâches administratives à l'hôpital Tu Du.

Les docteurs Nguyen Van Hoai et Trân Duc Cuong du centre hospitalier pour enfants victimes de « l'agent orange » de Binh Duong sont des médecins calmes et déterminés. Leurs besoins sont d'ordre matériel et financier. Le docteur Tran Duc Cuong exprime pourtant son sentiment : « Je leur demande de ne jamais refaire ce qu'ils ont fait au Vietnam car les conséquences sont terribles, inimaginables. » Les différents hôpitaux ont besoin de matériel d'échographie en 4 dimensions afin de détecter les malformations. Plus au sud, vers le delta du Mékong, une région elle aussi fortement touchée, Huynh Van Cam, ancien combattant Viêtcong, est à l'origine de la construction d'une école pour les enfants handicapés. C'est un homme calme, posé et prudent. A la fin de notre rencontre, lorsque je lui demande quel est son sentiment, il me regarde dans les yeux et me dit : « Ce qu'ils ont fait est inhumain, et mon souhait le plus cher est que cela ne se reproduise plus jamais... »


La guerre chimique, menée par l'armée américaine il y a plus de trente ans, fait encore des victimes parmi la population vietnamienne de nos jours.

En conclusion, même si la liste des diverses maladies que la dioxine provoque reste à établir, et même s'il est parfois difficile d'obtenir des preuves entre la cause et les effets, des faits indéniables montrent clairement la toxicité redoutable de « l'agent Orange » sur la santé humaine. Les études scientifiques menées par les Américains et les Vietnamiens, mais aussi par la coopération internationale, restent pourtant modestes. Ainsi, 30 ans après la fin de la guerre, le Vietnam reste « un grand laboratoire humain pour l'étude des effets de la dioxine sur la santé humaine ». Au-delà des études scientifiques et des statistiques, ce reportage photographique tente de montrer la souffrance et la détresse d'enfants victimes de la barbarie chimique. Des milliers d'entre eux attendent et espèrent que la justice se prononce pour reconnaître les responsabilités des uns et des autres.(8)


Texte et Photos : Alexis DUCLOS

La chine aurait elle peur qu une revolution passe par le net ?

Gmail piraté : la tension monte encore entre Google et la Chine

Pékin accuse Google d'inventer de toutes pièces des histoires de piratages de comptes Gmail de haut fonctionnaire américain depuis la Chine.
Publié le 06/06/2011, 17h43
Les relations entre la Chine et Google se sont à nouveau tendues. Après avoir été la cible d'une opération de piratage qui visait des comptes Gmail de dissidents chinois, Google avait, début 2010, déjà haussé le ton avec Pékin et refusé de pratiquer certaines censures. Cette affaire, bien connue sous le nom d'Aurora, avait fait grand-bruit et contribué à dégrader les relations entre Google et la Chine. L?État américain s'en était également mêlé.
Or, l'histoire semble se répéter. Google vient en effet de jeter un nouveau froid en révélant sur l'un de ses blogs officiels avoir découvert "une campagne de collecte de mots de passe, probablement par phishing."
"Cette campagne, qui semble provenir de Jinan, en Chine, semble toucher les comptes Gmail personnels de centaines d'utilisateurs, et notamment, entre autres, de hauts responsables du gouvernement américain, des militants chinois, des fonctionnaires de plusieurs pays d'Asie, principalement de Corée du Sud, des militaires et des journalistes", écrit ainsi Eric Grosse, ingénieur au service de la sécurité chez Google.
Il n'en fallait pas plus pour jeter de l'huile sur le feu et tendre les relations diplomatiques : les autorités américaines ont fait part de leur "inquiétude" au gouvernement chinois ainsi que de leur souhait de le voir enquêter sur le sujet. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton juge "très graves" les accusations portées par le géant américain de l'internet.
De son côté, la Chine vient également de prendre position. Dans le journal officiel du Parti Communiste, accuse Mountain View est accusé d'avoir de tout inventer. "Les accusations de Google sont inventées, elles ont des motifs cachés et des intentions malhonnêtes", écrit aujourd'hui le Quotidien du peuple.
A noter qu'en Chine, Google n'est pas leader sur le marché des moteurs de recherche ; il est largement dominé par Baidu
 LA CHINE AURAIT ELLE PEUR ?

vendredi 10 juin 2011

un message de:Marc DE MUYNCKmarcopolo1949@gmail.





Bonjour à tous,

j'ai  le plaisir de vous inviter à visionner ce film sur TV8 Mt Blanc...  Dimanche 12 juin à 10:00   dernière diffusion....
«AU COEUR DU MÉKONG»   -  Un film de Peter Latzko  sur TV8 Mt Blanc ; http://www.tv8montblanc.com/video/TV8MagazineJUIN11bassdef.pdf
Dans ce film de 52 minutes, Peter Latzko vous propose de partir à la découverte du fleuve Mékong et à la rencontre de ses habitants.
De leur naissance à leur mort, l’existence et les traditions des habitants du delta sont façonnées par l’eau. Pour eux, tout dépend du fleuve : la culture
dans les champs, dans les vergers, les rizières, la pêche et les transports.
Tous circulent en empruntant les multiples bras du Mékong.
Ce film sera un voyage dans un écosystème remarquable, à travers les regards croisés de personnages originaux du monde paysan. Un agriculteur français
nous fera vivre le développement de son projet de production d’une micro algue alimentaire miraculeuse, la spiruline, au Vietnam
alors qu’Antoine Nguyen, prêtre paysan, l’accueille sur ses terres.
Ce film aborde également les risques environnementaux qui menacent cette partie du Vietnam, et les solutions envisagées par les différents protagonistes
du film.
 Diffusions :
Vendredi 3 Juin à 21h15,
Samedi 4 à 20h45,
Lundi 6 à 14h30,
Mercredi 8 à 8h30
Dimanche 12 à 10h00.

Village Chance – a continuation of Ribeaud’s passionate project



Photos: Courtesy of MAISON CHANCE
On Jan 20 this year a brand new complex of 40 apartment units was opened in the district of Bing Hung Hoa on the outskirts of Ho Chi Minh City, Vietnam.
The newly opened Village Chance
This is no ordinary complex. Village Chance as it is called is the first disability adapted housing in all of Vietnam.
It is home to 20 physically challenged families, many of whom are wheelchair-bound. The facility was built to house these families in an environment that could help improve the quality of their life.
Besides having wheelchair access, Village Chance has a swimming pool specifically built to help the residents in their rehabilitation programmes.
Village Chance is one out of three projects under Maison Chance foundation, started by Tim Aline Ribeaud after her travel to Vietnam 18 years ago.
She was only a student then, seeking new adventures in territories beyond her country of birth – Geneva, Switzerland.
After forming Maison Chance, Ribeaud went on to build the Maison Chance Shelter and the Take Wing Centre. All these facilities are adjoined to Village Chance to facilitate easy movements for the disabled within the buildings.
Improved classrooms have already been added and operational at the Village since the opening. In the next few months, the existing school in the Take Wing Centre, will be completely moved to the Village. By moving the school to the Village the Centre will have more space for the existing vocational training classes.
Over the years since Maison Chance was started, Ribeaud continues to work hard to improve the life of Vietnam's orphans, street children, disadvantaged people and the physically handicapped.
Ribeaud (back row L) and Livingston pose for the camera with the children
The Shelter is home to these street children and the disabled who can't look after themselves without assistance. Currently, there are about 50 residents in the Shelter.
One of the unique characteristics of Maison Chance is that it provides a home environment for the occupants.
The occupants are one big happy family, each coming from different backgrounds, different levels of disabilities and ages.
Here, they learned to give each other the physical and moral support that they are sorely deprived of.
The occupants not only enjoy a good home environment but they are also given education, vocational training as well as healthcare.
Ribeaud's passionate project is supported by many corporate and private sponsors around the world. One of the project's major sponsors is Swiss-based watch company Sequel AG, who designs, manufactures and distributes Guess and GC watch brands sold in over 70 countries worldwide through a network of 60 distributors and 15,000 retail outlets.
To date, Sequel together with the help of its business partners around the world has raised US$1.1million to help Ribeaud's charitable project.
Some of the Maison Chance family members doing a performance during the opening
"Tim Aline is an example to everyone who meets her and her passion and dedication to her project that has brought so much to those who have so little, has been a real inspiration to us all," said Cindy Livingston, President and CEO of Sequel AG.
Sequel's Time To Give campaign started in 2006 has raised more than US$5million through various charitable efforts.
This campaign supports charities in various parts of the world, namely Vietnam, China, Ethiopia, Nigeria and Pakistan. Its latest project is with Cidade dos Meninos in Belo Horizonte, Brazil.
The opening of Village Chance was attended by the entire staff of Maison Chance, volunteers, benefactors and the founder herself.http://www.expat-

blog.com/fr/destination/asie/vietnam/

Bouddhisme et pouvoir au Vietnam

Les chemins de l’Eveil. A partir du IIe siècle, le bouddhisme fait son apparition au Giao Chi (approximativement le Tonkin). Sur la route maritime des Epices, navigateurs et commerçants indiens accompagnés de missionnaires bouddhistes introduisent les enseignements du theravada (Petit Véhicule). Les moines chinois, fuyant les persécutions, apportent le mahayana (Grand Véhicule), courant dominant aujourd’hui au Vietnam.
Du XIe au XIVe siècle, l’âge d’or du bouddhisme vietnamien. A côté du confucianisme – imposé par les Chinois qui ont occupé le Vietnam jusqu’au Xe siècle –, le bouddhisme fait figure de doctrine libératoire du peuple ; les souverains en perçoivent l’intérêt politique. Au XIIe siècle, plusieurs rois entrent en religion… La dynastie des Ly puis celle des Tran jouent un grand rôle dans la progression, puis l’apogée du bouddhisme. Les moines deviennent indispensables ; ils détiennent le monopole du savoir, rédigent les actes, connaissent le sanscrit et le chinois.
Dynasties bouddhistes. En 1300, le roi Tran Nhât Tong après avoir combattu les Mongols, abdique au profit de son fils et prend l’habit de moine. Il fonde l’Ecole bouddhique Truc Lam (la forêt de bambou). Philosophe, poète, il est l’une des premières personnalités du bouddhisme vietnamien, le bouddhisme devient religion officielle. Au fil des siècles, la doctrine s’ancre dans la population en un syncrétisme “original”, partageant la dévotion avec les génies tutélaires, les esprits et le culte des ancêtres. Hanoi est la première capitale d’une dynastie bouddhiste “vietnamienne”. L’empereur Ly Thai To, fils adoptif d’un moine et élevé dans une pagode, est marqué par la pensée bouddhiste. Une fois monté sur le trône, il ordonne aux villages de restaurer les pagodes. Les souverains Ly assureront la prospérité de l’église bouddhique.
Guerres et indépendance. Au Tonkin contre les Français à partir des années 1940, des moines s’illustrent par leur soutien clandestin au Vietminh. Après le Deuxième Guerre mondiale, les bouddhistes vietnamiens se lancent dans un mouvement de rénovation qui préfigure leur cohésion. Au Sud Vietnam, dans les années 1960, les bouddhistes s’opposent au régime autocratique de Ngo Dinh Diem. En 1964, au Sud du Vietnam, les sangha officialisent la création de l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV). C’est à cette époque que Thich Nhat Hanh fonde l’Ecole de la jeunesse et du service social, pour venir en aide aux populations bombardées. Après des études aux Etats-Unis, il est interdit de séjour au Sud Vietnam. Réfugié en France en 1972, il crée la Communauté du village des pruniers (Dordogne). Récemment revenu au Vietnam, il a été accueilli comme un “héros”. Après la chute de Saïgon en 1975, le pays est réunifié sous la bannière communiste. A la fin des années 1970, la politique du parti communiste vietnamien à l’égard des bouddhistes se durcit et, en 1981, le gouvernement bannit l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV) et ordonne aux bouddhistes dissidents d’intégrer l’Eglise bouddhique officielle.
A l’étranger, les bouddhistes reprennent le flambeau et appuient l’EBUV. Depuis quinze ans, tout en pratiquant une politique prudente d’ouverture religieuse, le gouvernement continue de souffler le froid et le chaud. En septembre 2009, nouveau rebondissement : suite à un différend local, les membres de la communauté de Thich Nhat Hanh ont été évacués brutalement d’une pagode dans la province de Lam Dong (près de Dalat). Au Vietnam, l’enseignement, en général, et religieux en particulier, sont soumis à des contrôles et permissions stricts du pouvoir politique.
Nguyen Xuan Lap Article paru dans l'édition du magazine Ulysse de janvier - février 2010

mercredi 8 juin 2011

Projet de barrage controversé sur le fleuve Mékong..le barrage ou le nucleaire?

Pêcheurs cambodgiens au bord du Mékong, le 19 avril 2011.
Pêcheurs cambodgiens au bord du Mékong, le 19 avril 2011.
REUTERS/Samrang Pring
Par Claire Arsenault
Les pays membres de la Commission de la région du Mékong (MRC) - la Thaïlande, le Laos, le Vietnam et le Cambodge - se rencontrent ce mardi 19 avril 2011 pour décider d'approuver ou de rejeter le projet de construction du barrage hydroélectrique laotien de Xayaburi, un projet estimé à 2,42 milliards d'euros. Le journal cambodgien Bangkok Post affirme que le Laos aurait déjà débuté les travaux, sans attendre l'accord des autres pays riverains.
C’est le dernier round pour les quatre pays impliqués dans le projet de construction du barrage très controversé de Xayaburi. Le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Vietnam, réunis au sein de la Commission du fleuve (MRC) un organisme consultatif créé en 1995, sont condamnés à s’entendre. En effet, selon un accord datant de la création de la MRC, le projet doit être approuvé par tous les pays signataires mais au final c'est au Laos que revient la décision de poursuivre ou d'abandonner le projet, ce que n'a pas manqué de souligner la presse officielle de Ventiane.
Hôte du sommet et bâtisseur du barrage, le Laos a tout intérêt à sa construction. Il bénéficie en cela de l’appui entier de la Thaïlande qui en achèterait 95% de la production à prix avantageux. Le Laos compte sur ces revenus, capables d'assurer son développement économique. Ce dernier, qui a construit plusieurs barrages sur le cours du Mékong, ne cache pas son ambition de devenir le plus grand fournisseur d'énergie de la région.

Etudes préalables insuffisantes

Quant au Vietnam et au Cambodge, ils s'opposent depuis le début à la construction du Xayaburi arguant du risque que fait courir un tel ouvrage aux écosystèmes du Mékong. Le fleuve est en effet une ressource essentielle d'alimentation pour leurs populations et les deux pays riverains craignent une diminution importante des réserves de poissons et des mouvements de sédiments servant d’engrais, autant d’éléments vitaux à des millions d’individus, notamment au Vietnam.

Ces craintes sont relayées et étayées par des ONG et des écologistes. Ainsi, pour WWF (Fonds mondial pour la nature) « ce qui en jeu n’est rien de moins que les moyens de subsistance de dizaines de millions d’individus dans la région » et de plus, ajoute WWF l'impact sur l'écosystème du Mékong n'a pas été analysé convenablement. Des experts indépendants ont d’ailleurs proposé un moratoire de 10 ans pour la construction de tout barrage sur le cours principal du fleuve Mékong en attendant des analyses plus poussées.

Mais l’idée de moratoire aurait du plomb dans l’aile si l'on en croit un article publié le 17 avril 2011 dans le Bangkok Post selon lequel le fameux barrage de Xayaburi serait déjà bien plus qu’un projet sur papier. Dans son article, le quotidien thaïlandais de langue anglaise, rapporte que le chantier serait déjà lancé par le gouvernement laotien et ce, depuis cinq mois, en collaboration avec une entreprise thaïlandaise.

La construction du Xayaburi, qui serait plus qu’un projet donc, est évaluée à près de 2,5 milliards d’euros pour un chantier d’une durée de huit ans. Long de 810 mètres et haut de 32, il s’agit du premier barrage à être proposé sur le courant principal inférieur du Mékong. En amont, quatre méga barrages sont déjà en exploitation dans la province du Yunnan, en Chine ; ils font partie d’une chaîne de huit barrages que les Chinois envisagent de construire.


traduction

Cambodian fishermen along the Mekong, April 19, 2011.REUTERS / Samrang PringBy Claire ArsenaultThe countries members of the Mekong region (MRC) - Thailand, Laos, Vietnam and Cambodia - are meeting this Tuesday, April 19, 2011 to decide whether to approve or reject the proposed hydroelectric dam Lao Xayaburi of a project estimated at 2.42 billion euros. The Cambodian newspaper Bangkok Post said that Laos has already started the work without waiting for the agreement of the other riparian countries.This is the last round for the four countries involved in the construction of the controversial dam of Xayaburi. Cambodia, Laos, Thailand and Vietnam, gathered in the River Commission (MRC), an advisory body created in 1995, are condemned to get along. According to an agreement dating from the creation of the MRC, the project must be approved by all signatory countries but in the end it comes back to Laos as the decision to continue or abandon the project, which has quick to point out the official press in Vientiane.Host of the summit and builder of the dam, Laos has an interest in its construction. He enjoys the full support of it from Thailand who would buy 95% of production at great prices. Laos has on that income, capable of ensuring its economic development. The latter, which has built several dams on the Mekong, does not hide its ambition to become the largest energy provider in the region.
Preliminary studies insufficient
As for Vietnam and Cambodia, they oppose from the beginning to the construction of arguing Xayaburi risk posed such a work of the Mekong ecosystem. The river is indeed an essential resource supply for their populations and the two neighboring countries fear a significant decline in fish stocks and movements of sediments used as fertilizer, all vital to millions of individuals, including Vietnam.
These fears are echoed and supported by NGOs and environmentalists. Thus, for WWF (World Wildlife Fund) "which at stake is nothing less than the livelihoods of tens of millions of people in the region" and in addition, WWF said the impact on the ecosystem of the Mekong River has not been properly analyzed. Independent experts have also proposed a moratorium of 10 years for the construction of any dam on the mainstream Mekong River until further analysis.
But the idea of ​​the moratorium would be in a bad way if you believe an article published April 17, 2011 in the Bangkok Post that the famous Dam Xayaburi is already more than a project on paper. In his article, the daily English-language Thai, reports that the site is already launched by the Lao government and has been for five months, in collaboration with a Thai company.
The construction of Xayaburi, which would be more than a project, then, is valued at nearly $ 2.5 billion for a site for a period of eight years. 810 meters long and 32 high, this is the first dam to be offered on the lower Mekong mainstream. Upstream, four mega-dams are already in operation in the province of Yunnan, China, and they are part of a chain of eight dams that the Chinese are planning to build

Contexte de tensions maritimes (suite)

Le porte-avions américain «USS Carl Vinson» est ancré à Hong-Kong, le 22 mai 2011. Une présence avec laquelle Pékin ne peut, pour le moment, rivaliser.
Le porte-avions américain «USS Carl Vinson» est ancré à Hong-Kong, le 22 mai 2011. Une présence avec laquelle Pékin ne peut, pour le moment, rivaliser.
AFP / Ed Jones
Par RFI
La Chine annonce que son premier porte-avions est en voie de construction et qu'il sera bientôt opérationnel. Cette annonce survient dans un contexte de tensions maritimes régionales exacerbées par de nombreux incidents avec ses voisins autour des îlots dont Pékin revendique la souveraineté sur les eaux territoriales (supposées riches en matières premières). Avec ce premier porte-avions, la Chine veut également compléter son arsenal pour accéder au statut de superpuissance militaire face à la flotte américaine qui croise dans la région.
Le secret le moins bien gardé de l'histoire militaire chinoise vient finalement d'être révélé. Les 60 000 tonnes d'acier rachetées par la Chine à l'Ukraine, en 1998, ne seront pas reconfigurées en casino flottant. C'est officiel : le premier porte-avions de la marine chinoise sera théoriquement opérationnel dans les prochains mois, les moteurs ayant été livrés et en voie d'installation.
C'est une source de fierté considérable pour cette puissance essentiellement continentale, mais néanmoins avide de reconnaissance maritime régionale. Car, sur la mer, Pékin entretient des conflits de souveraineté avec tous ses voisins, ou presque, à propos des chapelets de confettis qui émergent au large des nations riveraines, sans parler du face-à-face tendu avec Taiwan ni des Sud-Coréens et des Japonais, frileusement retranchés à l'abri de l'armada américaine. L’humiliation suprême pour Pékin qui est incapable de rivaliser avec Washington sur la question des eaux profondes.
Ce porte-avions, c'est donc tout un symbole, l'aboutissement d'un projet. Un vaisseau-amiral qu'il va falloir à présent doter d'un environnement défensif à la hauteur de son ambition et accompagner d'une stratégie aéronavale à la mesure de cette volonté de puissance maritime ; autant dire qu'il y en a encore pour de longues années d'efforts. Mais pour l’heure, Pékin affirme que personne n'a rien à redouter de cette montée en puissance.

Jean Vincent Brisset, directeur de recherche à l'IRIS, revient sur le développement de la marine de guerre chinoise
La Chine estime qu'elle doit faire sentir sa présence sur toute une partie du Pacifique et notamment sur les voies maritimes qui viennent du sud...

une video à mediter! les associations et des personnes comme marco polo!

et si tout le monde pouvais donner un peut de son temps?.........



http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-les-enfants-du-dragon-csa-10-/00044559

import export:ASL Overseas s’installe au Vietnam

q-logistique.com) - Après Shanghai il y a quelques mois, le commissionnaire de transport international ASL Overseas poursuit son développement en Asie en ouvrant un bureau de représentation au Vietnam.
La Chine, la Thaïlande, et maintenant le Vietnam… ASL Overseas poursuit son développement sur le continent asiatique. Le commissionnaire de transport international a ouvert officiellement début 2011 un bureau de représentation près de Ho Chi Minh Ville (ex Saigon), dans le sud du Vietnam. Il y accompagne un de ses clients dans le secteur du textile qui a implanté une unité de production dans la province de Binh Duong près de Ho Chi Minh Ville.
   
ASL Overseas a notamment assuré le transport du matériel (machines…) nécessaire à son installation. Le groupe se charge aujourd’hui de ses importations hebdomadaires de matières premières en provenance de France et de Thaïlande et des exportations de produits finis – fabriqués sur place – vers la France et le Maghreb. Plus d’une centaine de tonnes de marchandises devraient ainsi être transportées par an, avec deux pics d’activités attendus entre juin et août pour préparer la rentrée et entre novembre et février pour Noël et la période des soldes.
Le transport est principalement assuré par voie aérienne. Valérie Hindryckx, Présidente d’ASL Overseas, explique : « L’aérien offre une souplesse et une rapidité plus importantes pour pallier des retards éventuels de production et assurer des approvisionnements et réassorts fréquents en magasins. »
Développer les flux avec le Vietnam et ses pays limitrophes
Au-delà de ce contrat, ASL Overseas a pour objectifs de faire évoluer son bureau de représentation en filiale d’ici 2014 et, à court terme, de renforcer sa présence sur le plan local en développant ses activités intra Asie, notamment entre le Cambodge, le Laos et le Vietnam et les importations depuis la Chine vers le Vietnam. Valérie Hindryckx commente : « L’implantation d’investisseurs étrangers au Vietnam a poussé de nombreux industriels locaux à délocaliser au Cambodge et au Laos pour rester compétitifs. Mais les capacités d’exportation de ces pays restent insuffisantes et nécessitent le transit des marchandises par le Vietnam ou la Thaïlande mieux pourvus en ports et aéroports, notamment pour les exportations vers les États-Unis et l’Europe ».
Après l’Asie, ASL Overseas cible le sous-continent indien pour asseoir son développement international

Article de Mr François de Siebenthal :realiste et touchant

Incinérateurs...Alertes dioxines, Italie, Vietnam, plus de 4 millions de victimes sans anus..., Belgique...etc...


En 2003 et 2005, Griffiths était retourné au Vietnam pour deux reportages ahurissants sur les dégâts de l'agent orange. Un défoliant, du Round-Up de Monsanto, en fait, déversé par C-123 Poviders entiers sur la forêt vietnamienne, pour ainsi révéler soi-disant la présence des Viet-Congs qui en fait se terraient sous terre dans un réseau inextricable de souterrains. Le pays a été aspergé de cette substance hautement cancérigène, de la dioxine, qui provoque des malformations chez les foetus en cas d'ingestion ou de simple contact. Les enfants nés à cette période sont difformes, n'ont pas de bras ou de jambes ou sont attardés... La guerre du Vietnam nous est revenue dans la figure trente ans après dans toute son horreur... une nouvelle fois par Griffiths et ses clichés magiques.
....
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37692





Trente ans après, « les conséquences de la guerre chimique menée par les Etats-Unis sont toujours et partout visibles », explique Mme Nguyen Xuân Phuong, une Vietnamienne d’une cinquantaine d’années, responsable en France d’un projet d’aide aux enfants victimes des produits toxiques largués sur les forêts et les champs du Vietnam. on voit encore dans les rues des villes et dans les campagnes des gens mutilés - sans jambes, sans bras, aveugles, des corps tordus. Ces problèmes sont en grande partie liés aux défoliants utilisés dans les opérations militaires souvent qualifiées de « plus grande guerre écologique de l’histoire de l’humanité ».
Le but stratégique de ces opérations de « défoliage » était de priver les guérillas vietnamiennes de leurs sources de nourriture et de protéger les envahisseurs américains contre leurs attaques. C’est la raison pour laquelle les énormes épandages de ces poisons ont été concentrés dans les zones autour des bases américaines et des aérodromes ainsi qu’à proximité des routes terrestres et fluviales. Une des cibles principales a été la fameuse piste Hô Chi Minh par laquelle munitions et armes ont été régulièrement acheminées du nord vers le sud du Vietnam.
En octobre 1980, une commission officielle (1) a été créée à Hô Chi Minh-Ville (ex-Saïgon) pour en étudier les conséquences. Elle a pu identifier toute une série de maladies et de symptômes provoqués par ces herbicides qui détruisent des plantes mais aussi la vie et la santé des habitants, en provoquant cancer des poumons et de la prostate, maladies de la peau, du cerveau et des systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire, cécité, diverses anomalies à la naissance... Selon la Croix-Rouge vietnamienne, beaucoup de ces maux sont dus à l’action chimique du défoliant, appelé l’« agent orange » parce que l’armée américaine l’avait stocké dans des tonneaux marqués d’orange (2). Ses effets destructeurs viennent en grande partie de son composant principal, la dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l’organisme.
Ces opérations de guerre chimique, qui débutèrent en 1961 avec le feu vert du président John Kennedy, furent progressivement intensifiées jusqu’à atteindre leur zénith en 1965, avant de diminuer et finalement cesser en 1971, à la suite de nombreuses protestations dans le monde et aux Etats-Unis même, de la part de scientifiques, d’un certain nombre de parlementaires et surtout d’anciens combattants américains.
Les dégâts sont considérables. Le Service secret interallié pour le Vietnam (Combined Intelligence Center for Vietnam - CICV (3) estime qu’après cinq ans d’épandages constants, les récoltes détruites par l’agent orange, largué par avions et hélicoptères, auraient pu nourrir 245 000 personnes pendant une année entière. Selon l’Unesco (Le Courrier de l’Unesco, mai 2000), un cinquième des forêts sud-vietnamiennes a ainsi été détruit chimiquement (4).
Les herbicides utilisés dans ces offensives ont été fournis à l’armée américaine pour l’essentiel par quelques grosses entreprises : en tête, Dow Chemical - une des plus puissantes entreprises américaines de ce type -, suivie entre autres de Thompson, Diamond, Monsanto, Hercules, Uniroyal. C’est contre ces firmes - et non contre le gouvernement américain - que plus tard, en 1984, des organisations d’anciens combattants américains ont décidé d’entamer des poursuites judiciaires afin de réclamer et obtenir des réparations financières pour les maladies contractées à la suite de leur exposition à cet agent orange. En effet, la législation américaine interdit formellement des procès contre le gouvernement pour des actes commis au cours des opérations militaires.
Paradoxalement, les possibilités d’action juridique de ces anciens combattants ont été renforcées par l’intervention de l’amiral Elmo Zumwal, celui-là même qui avait donné l’ordre aux forces navales des Etats-Unis d’avoir recours à cet herbicide sur une grande échelle. Après avoir observé l’efficacité militaire du produit, l’amiral a dû en constater les effets sur ses troupes et même sur sa propre famille. En effet, l’enfant de son fils est né avec de graves déficiences physiques et mentales ; le capitaine lui-même est mort très jeune d’un cancer dû à ce poison.
Les Etats-Unis - après beaucoup d’hésitations et d’atermoiements - ont fini par reconnaître l’existence d’un lien entre l’agent orange et les symptômes dont souffrent les anciens combattants américains : cécité, diabète, cancer de la prostate et des poumons, malformation des bras et des jambes, entre autres.
En mai 1984, juste avant le jour du procès, les firmes en accusation ont décidé d’obtenir un règlement à l’amiable, en payant 180 millions de dollars à un compte en banque qui deviendrait le fonds de compensation des anciens combattants souffrant de la dioxine. Ainsi, sur quelque 68 000 plaignants, près de 40 000 ont reçu des paiements, allant de 256 à 12 800 dollars selon la gravité des cas. En revanche, aucune des centaines de milliers de victimes vietnamiennes n’a reçu un centime d’indemnisation.
C’est dire l’intérêt du projet « Vietnam, les enfants de la dioxine », que Mme Nguyen Xuân Phuong a mis sur pied à Paris en liaison avec les autorités vietnamiennes (5). Parmi les activités ainsi lancées figure, par exemple, un système de parrainage par lequel on peut, à titre individuel, consacrer une certaine somme - selon ses moyens et ses motivations - au maintien physique et moral d’une famille vietnamienne. Cette association recueille aussi des fonds pour la création de centres médicaux destinés au traitement des maladies provoquées par l’agent orange, ainsi qu’à la recherche afin de mieux comprendre la nature de ces maladies et de mettre au point des moyens de guérison.

Schofield Coryell.


François de Siebenthal
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://ferraye.blogspot.com/
www.de-siebenthal.com

mardi 7 juin 2011

Hô Chi Minh-Ville : cinq jours pour obtenir une licence d’investissement

Le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville vient de promulguer les procédures des formalités relatives aux projets d’investissement direct étranger, qui entreront en vigueur le 1er novembre 2010. Les nouveautés concernent la réduction du temps de délivrance d’une licence et une simplification du processus.
Le temps pour obtenir une licence sera réduit à cinq jours après l’enregistrement des dossiers au Service municipal du plan et de l’investissement. L’enregistrement en ligne aura la réponse au bout de deux jours. Concernant les projets nécessitant une expertise, la délivrance de la licence prendra dix jours. Et s’il faut consulter l’avis du ministère du Plan et de l’Investissement, le délai sera de 20 jours. Les autorités locales sont en outre prêtes à fournir aux investisseurs étrangers des informations sur les opportunités d’investissement.
Les investisseurs étrangers devront déposer les dossiers au Service municipal du plan et de l’investissement qui se chargera de toutes les formalités restantes. C’est ce service qui travaillera avec le Comité populaire local, au nom de l’investisseur étranger, sur les formalités administratives et l’expropriation des terrains. Le Comité populaire des arrondissements et des districts annonceront le montant des indemnités d’expropriation au bout de trois jours. Quarante jours après la décision d’attribution du terrain du Comité populaire municipal, le Comité populaire des arrondissements et des districts créera un conseil pour établir un plan de dégagement des terrains. Une fois ce plan adopté par les autorités locales, les procédures d’expropriation seront lancées dans un délai de trois jours

Logement : objectif de 100 millions de mètres carrés par an

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Les besoins en termes de logements urbains (HLM pour les ouvriers, élèves, étudiants) ainsi que de bureaux à louer ou encore de chambres d’hôtel augmenteront fortement dans les temps qui viennent.
L’année dernière, 4,5 millions de touristes étrangers ont foulé le sol vietnamien, soit une augmentation de 38% par rapport à 2009. Selon les prévisions, le nombre de voyageurs étrangers devrait encore augmenter de 20% cette année. Ce qui explique que les besoins en chambres d’hôtel, en villégiatures… seront encore à la hausse.
Ces estimations sont faites par le Comité de pilotage central sur les politiques du logement et du marché de l’immobilier. Cependant, le marché en question sera plus stable en raison d’une offre plus abondante.
En termes de logement, dans le secteur urbain, environ sept millions de personnes ont besoin de louer ou d’acheter des logements sociaux. Ce qui représente quelque 150 millions de mètres carrés avec un investissement de 300.000 à 400.000 milliards de dôngs.
En outre, environ 1,8 million d’élèves et d’étudiants souhaitent avoir une place dans les internats. La capitale Hanoi a besoin, à elle seule, de 5,5 millions de mètres carrés, soit 110.000 appartements, ainsi que de 11.000 habitations pour les ouvriers dans les zones industrielles.
Selon le projet de stratégie de développement de logement d’ici 2020 et sa vision 2030, le programme de construction des logements sociaux pour la période 2011-2020 table sur la construction de 600.000 appartements, soit une superficie de 30 millions de mètres carrés. Le programme de construction des logements pour les ouvriers vise 500.000 appartements, soit 24 millions de mètres carrés, et le programme pour les étudiants s’oriente sur 7,5 millions de mètres carrés…
D’ici 2020, la population du pays devrait franchir le cap des 100 millions d’habitants. Afin d’atteindre l’objectif de 25 m² de logement par personne, le pays devra disposer de 2,5 milliards de mètres carrés. Or, aujourd’hui, le pays n’en a que 1,5 milliard. Dans les dix ans à venir, le pays devra achever la construction d’un milliard de mètres carrés supplémentaires, soit un rythme de 100 millions de mètres carrés par an.
Nguyên Trân Nam, vice-ministre de la Construction, estime que cet objectif est réalisable car, de 1999 à 2009, le pays a construit 700 millions de mètres carrés. Actuellement, le nombre d’entreprises dans le secteur de construction est en augmentation constante, avec en parallèle des formalités administratives de plus en plus simplifiées. Dans l’avenir, un nombre conséquent d’aménagements importants sera approuvé, servant de base au développement des projets immobiliers.
Actuellement, environ 2.500 projets immobiliers sont en cours, dont 800 à Hanoi, 1.400 à Hô Chi Minh-Ville, 260 à Hai Phong, etc.
De manière générale, le marché immobilier sera plus stable grâce à une offre plus abondante. Les infrastructures de circulation modernes reliant les centres urbains et leurs environs créeront des conditions favorables à la mise en service de plusieurs projets, notamment à Hoài Duc, Gia Lâm, Dông Anh (Hanoi), ou encore dans les 2e et 9e arrondissements de Hô Chi Minh-Ville.
Toutefois, selon le ministère de la Construction, le marché de l’immobilier dépend principalement du crédit bancaire. C’est pourquoi les politiques financières jouent et joueront un rôle prépondérant dans la stabilité du marché. En outre, il paraît indispensable de créer un fonds pour aider les travailleurs à accéder à l’acquisition d’un logement. De même que la réforme des formalités administratives pour accélérer la mise en œuvre des projets immobiliers.

Food Japan ?

The Ministry of Health will coordinate with other government agencies to check for radiation in foods imported from Japan.
The Ministry of Health will coordinate with other government agencies to check for radiation in foods imported from Japan (Illustrative photo)

All food imports to Vietnam after March 11 from Fukushima, Gunma, Ibaraki and Tochigi must have radiation safety certificates. The regulation requires that any food imports without the necessary certification be held at the port of entry until they are properly checked for radioactivity.
Only about 20% of Japanese food products imported from areas outside these four prefectures currently undergo such testing.
If the radioactivity is higher than permitted levels, the entire shipment must be returned, and Japanese authorities notified.
The Ministry of Health and the Ministry of Science and Technology have set up testing processes at Noi Bai and Tan Son Nhat airports, as well as the main seaports in Haiphong and Ho Chi Minh City.
The initiative came after the natural disasters, and resulting nuclear accident in Fukushima.
Vietnam has found no radiation in Japanese food imports so far, said Phung Huu Hao, Deputy Chief of the Ministry of Agricultural and Rural Development’s Department of Agriculture

SVP!!! ne pas faire cette erreur! (fukushima)

SVP ne pas faire ces erreurs monstrueuses!!!
il y a tellement d'autres solutions,notamment avec toutes cette eau qui s'écoule du mékong ainsi qu'au travers tout le Vietnam!
le pays pourrait etre un exemple,un symbole de toutes ces nouvelles technologies!
nous sommes à l'aube d'une nouvelle aire technologique pour produire de l'électricité ;
le Vietnam étant un pays montrant son ambition d'aller vers l' avant,celui-ci devrait alors comprendre que le jour,où,ce merveilleux pays aura ces centrales beaucoups d'autres seront passés à  d'autres technologies.



Les experts vietnamiens et russes se sont récemment penchés sur les premières démarches à prendre pour la première centrale nucléaire du Vietnam, Ninh Thuân 1, qui doit être opérationnelle en 2020. Les professionnels russes, dont le pays est le partenaire stratégique du Vietnam pour ce projet, ont considéré que ce dernier doit étudier minutieusement l'emplacement de cette première centrale. Si la province de Ninh Thuân (Centre) ne remplit pas les normes de sécurité, il faudra choisir un autre site.

Ce projet a été adopté par l'Assemblée nationale en novembre 2009 avec un investissement estimé de 12 milliards de dollars. Ninh Thuân 1 devrait être construite dans le district de Thuân Nam (province de Ninh Thuân), son chantier devant débuter en 2014 pour une exploitation du 1er turboalternateur en 2020. Mais les scientifiques vietnamiens ont lancé une alerte sur ce site qui est compris dans une zone fortement exposée à d'éventuels tsunami allant de la ville de Dà Nang jusqu'à cette province de Ninh Thuân justement. D'après leurs données, des séismes de magnitude de plus de 6,5 degré sur l'échelle de Richter sont possibles dans les provinces de Quang Nam, de Quang Ngai, de Ninh Thuân, de Khanh Hoà.

Le 31 mai dernier, Vietnamiens et Russes se sont rencontrés pour discuter des premières démarches à réaliser pour la construction de cette centrale. "Le choix d'un groupe russe en tant que partenaire principal a plusieurs raisons. Les technologies de ce pays sont systématiquement actualisées et nombre de pays développés possèdent des technologies du nucléaire civil issus de découvertes et technologies russes", a précisé Lê Van Hông, chef adjoint de l'Institut d'énergie atomique du Vietnam (VAEI).

Ressources humaines, une des priorités

D'après Lê Van Hông, le Vietnam a envoyé 30 étudiants en Russie pour étudier l'énergie nucléaire l'an dernier. Chaque année à venir, la Russie en recevra une cinquantaine d'autres. Après un cursus d'entre 5 et 6 ans, ils travailleront aux ministères des Sciences et des Technologies, et de l'Industrie et du Commerce. "S'agissant de la 2e centrale du Vietnam dont le partenaire principal est le Japon, le programme de formation est en cours d'élaboration. Le Vietnam enverra également du personnel dans d'autres pays partenaires en ce domaine, dont les États-Unis, la France et la République de Corée", a-t-il précisé.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué qu'une centrale nucléaire de 2.000 MW telle Ninh Thuân 1 doit disposer d'un personnel de près de 1.000 personnes de niveau universitaire et de techniciens qualifiés. Selon un recensement du ministère vietnamien de l'Éducation et de la Formation d'il y a trois ans, le pays compte 505 cadres scientifiques et technologiques dans ce secteur, ce qui a conduit ce ministère a proposer au gouvernement l'élaboration d'un programme de formation universitaire au nucléaire civil. Celui-ci permettrait de former d'ici 2020 un corps de 2.400 ingénieurs, dont 350 étudiés à l'étranger.

Quê Anh/CVN

L’AUF en Asie-Pacifique : le campus numérique francophone de Hanoï

Faisant partie du réseau des 41 Campus numériques francophones de l’AUF, le CNF de Hanoï a été créé en 1997. Il représente le support des programmes de l’AUF à Hanoï et en Asie-Pacifique et fonctionne comme plateau technique d’appui aux universités, centres de formation et laboratoires de recherche, partenaires de l’AUF.
C’est un lieu dédié aux nouvelles technologies, dont les principaux services sont :
- Service d’accès à l’Internet et sensibilisation aux logiciels libres : le CNF offre un espace d’accès à l’information scientifique en ligne possédant une dizaine de machines connectées à internet haut débit, un point d’accès internet sans-fil, des ouvrages, CD-roms, l’accès à des bases de données comme HARMATHÈQUE et CYBERLIBRIS. Service de conseil, d’aide et d’orientation pour l’accès à l’information scientifique et technique : mise à disposition de bases de données à accès ouvert (total ou partiel) aux documents primaires et aux thèses en ligne ou des bases à accès limité pour lesquels l’AUF accorde une subvention à la commande.
- Service de promotion des TICE pour les étudiants et les enseignants dans les établissements membres de l’AUF : en dehors des ateliers de formations offerts aux étudiants, le CNF de Hanoï offre aussi aux enseignants un dispositif d’expertise et un système de formations de formateurs et/ou permanentes.
Service d’appui aux formations ouvertes et à distance offertes par les universités membres de l’AUF : mise à disposition des candidats sélectionnés d’infrastructures techniques permettant de suivre ces formations dans de bonnes conditions, mais aussi des conseils, des aides, des médiations destinés à favoriser leurs apprentissages.
 En outre, le CNF de Hanoï est aussi équipé des matériels de visioconférence et de téléphonie sous IP, ce qui permet d’organiser des conférences internationales, des cours, des soutenances de mémoire à distance.
- Le CNF de Hanoï a également pour vocation d’être un relais du Bureau Asie- Pacifique de l’AUF, en ce qui concerne les programmes de mobilités (universitaires ou de réseaux), l’aide à la réalisation de micro-projets, les prix scientifiques de la Francophonie, etc.
(source: http://www.auf.org/communication-information/actualites/cnf-hanoi.html?var=rss)

lundi 6 juin 2011

Foot - Vietnam : Goetz nouveau sélectionneur

Foot - Vietnam : Goetz nouveau sélectionneur
(http://www.lequipe.fr/) - La Fédération vietnamienne de football a annoncé lundi la nomination de l'Allemand Falko Goetz au poste de sélectionneur national. L'entraîneur de 49 ans s'est engagé pour deux ans et aura comme premier objectif de qualifier les «sangs et or» aux Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Ancien joueur du Bayer Leverkusen et de Galatasaray, il a entraîné le Herta Berlin pendant trois ans, jusqu'en 2007, avant d'être remercié. Il succède à la tête de la sélection du Vietnam au Portugais Henrique Calisto, qui avait démissionné en mars, jugeant la pression médiatique excessive.

cette chine ! si inquietante pour le monde !

Le Vietnam au séminaire sur la Mer Orientale en Indonésie - 02/06/2011

Vietnam:

Réponse au dirigeants chinois

30 mai 2011 | Filed under: Vietnam
À la question des journalistes sur les propos du 28 mai du porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine, que « la prospection pétrolière de la partie vietnamienne dans la région économique gérée par la Chine a porté préjudice aux intérêts de la Chine dans la +Mer de Chine méridionale+ » et que « cet acte va à l’encontre des compréhensions communes de deux pays sur la +Mer de Chine méridionale+ », que « l’acte appliqué par l’organisme compétent chinois est un contrôle normal dans la région maritime à la gestion de la Chine. La Chine fait toujours des efforts pour maintenir la paix et la stabilité dans la +Mer de Chine méridionale+ », la porte parole du MAE vietnamien a rejeté ces déclarations. « Il faut élucider quelques points », a précisé Nguyên Phuong Nga.
En premier lieu, la région où sont menées les recherches sismologiques se trouve intégralement dans la zone économique exclusive et du plateau continental de 200 milles marins du Vietnam, conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
Cette région n’est ni un secteur de litiges, ni « la région gérée par la partie chinoise ». La Chine a sciemment fait de la région hors litiges une région qui en fait l’objet.
En deuxième lieu, le Vietnam respecte la conception commune des dirigeants de haut rang des deux pays de régler les litiges par voix diplomatique et de ne pas complexifier davantage la situation. Aucune conception commune n’affirme que la Chine a le droit d’empêcher les activités du Vietnam dans sa zone économique exclusive et sur son plateau continental. L’acte de la Chine est allé à l’encontre de la conception commune des dirigeants de haut rang des deux pays.
En troisième lieu, la Chine appelle au règlement des litiges par des mesures pacifiques, mais cet acte de la Chine ne fait que rendre plus compliqué la situation en Mer Orientale.
viaCourrier du Vietnam.
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LE LIEN/http://www.lepetitjournaldulaos.com/blog/vietnam/

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biere(bia) au vietnam


Le Vietnam dispose d'environ 350 brasseries dont une vingtaine capables de produire chaque année plus de 20 millions de litres, 15 usines d'une capacité annuelle de 15 millions de litres et 268 établissements d'une capacité de moins d'un million de litre par an.
Selon le ministère vietnamien du Plan et de l'Investissement, au cours des quatre premiers mois de l'année, les brasseries vietnamiennes ont produit 714,6 millions de litres de bières de toutes sortes, en hausse de 9,2 % en glissement annuel. La croissance de la production est d'environ 15% par an. La Compagnie générale de bière et d'alcool de Sai Gon (Sabeco), laquelle possède une série de marques de bière réputées telles que "333", "Sai Gon xanh", "Sai Gon do", "Sai Gon Special", a pour objectif de vendre 1,3 milliard de litres de bière en 2011, après avoir atteint 1,09 milliard de litres l'année dernière. Outre la bière vietnamienne, nombre de bières étrangères telles que Corona, Budweiser, Bit Burger, Bavaria... sont importées du Mexique, d'Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas. D'après la Douane du port de Sai Gon, l'importation de bière en 2010 a connu une croissance de 50% par rapport à 2009.

Au Vietnam, la consommation de bière croît rapidement. Certaines brasseries écoulent plus d'un milliard de litres de bière par an. Le Vietnam a consommé l'an dernier plus de 200 millions de litres de bière Heineken, juste derrière les États-Unis et la France. En 2012, il pourrait ravir la deuxième place à la France, a fait savoir Michel de Carvalho, propriétaire de la bière Heineken. Cette forte croissance de la consommation de bière au Vietnam permet à plusieurs brasseries de produire plus de cent millions de litres par an.

Ces trois derniers mois, Sabeco a ouvert à Quang Ngai (Centre) et Hà Nam (Nord) trois nouvelles brasseries, d'un budget total de 2.000 milliard de dôngs et d'une capacité de 300 millions de litres par an. Auparavant, Sabeco avait investi 480 milliards de dôngs dans la brasserie Sai Gon-Hà Tinh, d'une capacité de 50 millions de litres par an.

Selon les prévisions, sur la période 2011-2015, la production de Sabeco augmentera de 13-15% par an pour atteindre 1,8 milliard de litres en 2015.

David Teng, directeur exécutif de la sarl de production de la bière du Vietnam (VBL) où sont produites les bières Heineken, Fosters ou encore Tiger, a déclaré que VBL investirait environ 68 millions de dollars pour porter la capacité de sa brasserie à Hô Chi Minh-Ville de 280 à 420 millions de litres par an.

Thê Linh/CVN