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mercredi 8 juin 2011

Projet de barrage controversé sur le fleuve Mékong..le barrage ou le nucleaire?

Pêcheurs cambodgiens au bord du Mékong, le 19 avril 2011.
Pêcheurs cambodgiens au bord du Mékong, le 19 avril 2011.
REUTERS/Samrang Pring
Par Claire Arsenault
Les pays membres de la Commission de la région du Mékong (MRC) - la Thaïlande, le Laos, le Vietnam et le Cambodge - se rencontrent ce mardi 19 avril 2011 pour décider d'approuver ou de rejeter le projet de construction du barrage hydroélectrique laotien de Xayaburi, un projet estimé à 2,42 milliards d'euros. Le journal cambodgien Bangkok Post affirme que le Laos aurait déjà débuté les travaux, sans attendre l'accord des autres pays riverains.
C’est le dernier round pour les quatre pays impliqués dans le projet de construction du barrage très controversé de Xayaburi. Le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Vietnam, réunis au sein de la Commission du fleuve (MRC) un organisme consultatif créé en 1995, sont condamnés à s’entendre. En effet, selon un accord datant de la création de la MRC, le projet doit être approuvé par tous les pays signataires mais au final c'est au Laos que revient la décision de poursuivre ou d'abandonner le projet, ce que n'a pas manqué de souligner la presse officielle de Ventiane.
Hôte du sommet et bâtisseur du barrage, le Laos a tout intérêt à sa construction. Il bénéficie en cela de l’appui entier de la Thaïlande qui en achèterait 95% de la production à prix avantageux. Le Laos compte sur ces revenus, capables d'assurer son développement économique. Ce dernier, qui a construit plusieurs barrages sur le cours du Mékong, ne cache pas son ambition de devenir le plus grand fournisseur d'énergie de la région.

Etudes préalables insuffisantes

Quant au Vietnam et au Cambodge, ils s'opposent depuis le début à la construction du Xayaburi arguant du risque que fait courir un tel ouvrage aux écosystèmes du Mékong. Le fleuve est en effet une ressource essentielle d'alimentation pour leurs populations et les deux pays riverains craignent une diminution importante des réserves de poissons et des mouvements de sédiments servant d’engrais, autant d’éléments vitaux à des millions d’individus, notamment au Vietnam.

Ces craintes sont relayées et étayées par des ONG et des écologistes. Ainsi, pour WWF (Fonds mondial pour la nature) « ce qui en jeu n’est rien de moins que les moyens de subsistance de dizaines de millions d’individus dans la région » et de plus, ajoute WWF l'impact sur l'écosystème du Mékong n'a pas été analysé convenablement. Des experts indépendants ont d’ailleurs proposé un moratoire de 10 ans pour la construction de tout barrage sur le cours principal du fleuve Mékong en attendant des analyses plus poussées.

Mais l’idée de moratoire aurait du plomb dans l’aile si l'on en croit un article publié le 17 avril 2011 dans le Bangkok Post selon lequel le fameux barrage de Xayaburi serait déjà bien plus qu’un projet sur papier. Dans son article, le quotidien thaïlandais de langue anglaise, rapporte que le chantier serait déjà lancé par le gouvernement laotien et ce, depuis cinq mois, en collaboration avec une entreprise thaïlandaise.

La construction du Xayaburi, qui serait plus qu’un projet donc, est évaluée à près de 2,5 milliards d’euros pour un chantier d’une durée de huit ans. Long de 810 mètres et haut de 32, il s’agit du premier barrage à être proposé sur le courant principal inférieur du Mékong. En amont, quatre méga barrages sont déjà en exploitation dans la province du Yunnan, en Chine ; ils font partie d’une chaîne de huit barrages que les Chinois envisagent de construire.


traduction

Cambodian fishermen along the Mekong, April 19, 2011.REUTERS / Samrang PringBy Claire ArsenaultThe countries members of the Mekong region (MRC) - Thailand, Laos, Vietnam and Cambodia - are meeting this Tuesday, April 19, 2011 to decide whether to approve or reject the proposed hydroelectric dam Lao Xayaburi of a project estimated at 2.42 billion euros. The Cambodian newspaper Bangkok Post said that Laos has already started the work without waiting for the agreement of the other riparian countries.This is the last round for the four countries involved in the construction of the controversial dam of Xayaburi. Cambodia, Laos, Thailand and Vietnam, gathered in the River Commission (MRC), an advisory body created in 1995, are condemned to get along. According to an agreement dating from the creation of the MRC, the project must be approved by all signatory countries but in the end it comes back to Laos as the decision to continue or abandon the project, which has quick to point out the official press in Vientiane.Host of the summit and builder of the dam, Laos has an interest in its construction. He enjoys the full support of it from Thailand who would buy 95% of production at great prices. Laos has on that income, capable of ensuring its economic development. The latter, which has built several dams on the Mekong, does not hide its ambition to become the largest energy provider in the region.
Preliminary studies insufficient
As for Vietnam and Cambodia, they oppose from the beginning to the construction of arguing Xayaburi risk posed such a work of the Mekong ecosystem. The river is indeed an essential resource supply for their populations and the two neighboring countries fear a significant decline in fish stocks and movements of sediments used as fertilizer, all vital to millions of individuals, including Vietnam.
These fears are echoed and supported by NGOs and environmentalists. Thus, for WWF (World Wildlife Fund) "which at stake is nothing less than the livelihoods of tens of millions of people in the region" and in addition, WWF said the impact on the ecosystem of the Mekong River has not been properly analyzed. Independent experts have also proposed a moratorium of 10 years for the construction of any dam on the mainstream Mekong River until further analysis.
But the idea of ​​the moratorium would be in a bad way if you believe an article published April 17, 2011 in the Bangkok Post that the famous Dam Xayaburi is already more than a project on paper. In his article, the daily English-language Thai, reports that the site is already launched by the Lao government and has been for five months, in collaboration with a Thai company.
The construction of Xayaburi, which would be more than a project, then, is valued at nearly $ 2.5 billion for a site for a period of eight years. 810 meters long and 32 high, this is the first dam to be offered on the lower Mekong mainstream. Upstream, four mega-dams are already in operation in the province of Yunnan, China, and they are part of a chain of eight dams that the Chinese are planning to build

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